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XVII

Bientôt, le cabinet du 11 octobre 1833 (Soult, président, de Broglie, Guizot, Thiers, Barthe, Humann, d’Argout et de Rigny, ministres) proposa aux Chambres de réglementer le métier de crieur, de le soumettre à l’autorisation et à la surveillance de l’autorité municipale.

Mais lorsque l’administration, armée par une loi de février 1834, essaya de sévir utilement contre les crieurs publics, des troubles éclatèrent, par suite de cette atteinte à la liberté complète de la presse.

Des écrits clandestins circulèrent, par la même raison que les rigueurs contre les associations décuplèrent les sociétés secrètes.

Un mouvement social très développé coïncidait depuis plusieurs années avec le mouvement littéraire et politique, avec le néo-christianisme,