Page:Challamel - Souvenirs d’un hugolâtre.djvu/215

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXVIII

Casimir Delavigne était le poète que préférait Louis-Philippe, à qui le Paria avait été dédié autrefois, dont le chant de la Parisienne et une Semaine à Paris exaltaient l’amour pour le drapeau tricolore.

Le roi-citoyen admirait les classiques passés ou présents, Viennet et Liadères, même Fulchiron. Peu connaisseur en art, il eut Alaux pour peintre favori, et l’on assure qu’il disait :

« Alaux dessine bien, n’est pas cher, et est bon coloriste. »

Louis-Philippe estimait aussi Paul Delaroche, surnommé « le Casimir Delavigne de la peinture ». Il aimait « la belle peinture » d’Auguste Couder, élève de Regnauld et de David. Étant duc de Chartres, il avait eu pour maîtres de dessin Carmontelle et Bardin, qui lui donnaient des