![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/42/Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%29.jpg/400px-Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%29.jpg)
Les îles japonaises peuvent être considérées comme formées
par les sommets d’une chaîne montagneuse aux bases profondément
immergées. On trouve dans les mers voisines du Japon
quelques-unes des plus grandes profondeurs connues : aux îles
Kouriles, 6 865 mètres ; à l’est du Japon, 8 491 mètres.
Les montagnes qui s’élèvent au-dessus de ces mers pour constituer les îles japonaises sont de nature volcanique. L’archipel présente plus d’une vingtaine de volcans en activité et un grand nombre de volcans éteints. Les principales régions volcaniques sont le sud du Hokkaidō, le massif de Nikkō, au centre du Hondo, et le milieu de Kyūshyū. Toutes les grandes îles japonaises présentent des caractères physiques analogues.
Dans le Hokkaidō se rejoignent la chaîne montagneuse qui prolonge Sakhaline et celle qui forme les Kouriles. Au centre s’élèvent des sommets qui atteignent 2 500 mètres.
Le Hondo est constitué par des rangées parallèles de chaînes montagneuses qui vont du nord-nord-est au sud-sud-ouest et dont les ramifications se rejoignent. Les plus hauts sommets sont des volcans ou d’anciens volcans. L’Asamayama et le Shiraneyama sont encore en activité. La plus belle et la plus célèbre montagne du Hondo est le Fujiyama (3 745 mètres), volcan dont la dernière éruption date de 1708.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3b/Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%292.jpg/500px-Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%292.jpg)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4d/Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%293.jpg/400px-Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_16_crop%293.jpg)
Le Hondo, si montagneux, ne présente que deux plaines : à
l’est celle du Kwantō, comprise entre le Pacifique, le Fuji, le
massif de Nikkō ; au centre le Yamato et l’Ise, entre le golfe
d’Osaka, le Pacifique, la baie d’Owari et les montagnes entourant
le lac Biwa. C’est dans ces plaines que le peuple japonais s’est
installé de préférence, au cours de l’histoire ; c’est là qu’il a édifié ses villes les plus importantes.
Dans les régions montagneuses, les torrents et les lacs abondent ; mais les fleuves sont de faible longueur (tous inférieurs à 400 kilomètres) et n’ont qu’un étroit bassin ; ils sont fort irréguliers, tantôt presque à sec, tantôt, à la suite des orages, inondant leurs rives. Les trois plus grands fleuves sont le Tonegawa, qui baigne le Kwantō, le Shinanogawa et le Kisogawa. Le lac le plus grand, le plus pittoresque aussi, est le lac Biwa, au contour de guitare.
Shikoku et Kyūshyū offrent le même aspect montagneux et volcanique. En Shikoku, le plus haut sommet n’atteint que 1 400 mètres. Kyūshyū présente de beaux volcans, comme l’Asoyama (1800 mètres).
Des récifs de madrépores bordent les îles Ryūkyū.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/78/Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_17_crop%29.jpg/500px-Challaye_-_Le_Japon_illustr%C3%A9%2C_1915_%28page_17_crop%29.jpg)
Le paysage japonais. — Cette brève étude de géographie physique
aide à faire deviner l’aspect de la
plupart des sites. Les paysages japonais
sont des paysages de mer et de montagne, de rocs, d’îlots, d’écueils,
de golfes et de promontoires, de cascades et de forêts.
En décrivant l’âme japonaise, nous