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PREFACE VII

fréquentait Mérimée ; ce travail préliminaire ne pou- vait être fait qu'à l'aide des correspondances con- nues déjà. J'ai trouvé chez les survivants des amis de Mérimée ou chez leurs héritiers une amabilité et un accueil dont j'ai été très touché; j'ai pu utiliser le riche fonds des mss. de la Bibliothèque Cousin (originaux et copies), grâce à l'autorisation que Monsieur le Ministre a bien voulu me donner; de même, à la Direction des Beaux-Arts, le bureau des Monuments historiques m'afait la faveur de me com- muniquer deux volumes de documents précieux : les Rapports de Vitet et Mérimée ' et ics Lettres de Mérimée à Lenormant. Différents conservateurs de bibliothèques publiques m'ont aussi envoyé la copie de documents de leur dépôt.

Le hasard d'une lecture 2 me fit découvrir le sort des papiers de Lebrun, que j'avais cherchés en vain, depuis trois ans, en province, puis à Provins, enfin à la Bibliothèque de l'Institut. Ces papiers étant communicables depuis 1900 5 , je demandai

1. Lettre de Viollet-le-Duc à son fils, du 14 août 1870, dans Lettres inédiles de Viollet-le-Duc, recueillies par son fils, p. 163.

2. « La Mazarine s'enrichit un peu plus tard [après la Commune] de la volumineuse correspondance du poète Pierre Lebrun... Cette collec- tion qui embrasse les années 1785-1873 remplit 40 cartons; suivant la volonté exprimée par M me Lebrun, ils n'ont été ouverts qu'en 1900. » (Alfred Franklin, Histoire de la Bibliothèque Ma^arine, 2° éd., p. 327-8. — Paris, Welter, 1901, 8°).

3. Je ne sais quand il sera permis de nouveau de consulter ces dos- siers, mais les quelques indications rédigées à l'aide cU notes prises dans le catalogue manuscrit que M. Franklin avait bien voulu me laisser