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PREFACE IX

Il reste bien d'autres lettres à découvrir; 1 mais quelqu'incomplète 2 que soit encore cette correspon- dance, elle nous permet déjà de nous faire une idée à peu près exacte du caractère de Mérimée \

Homme du monde, plein de délicatesse, ami dévoué 4 , plein de bonté et de charité, il a passé longtemps pour un sceptique et un égoïste s lorsque

vricr .'> M m " Lebrun; une à Lebrun du 26 janvier 1861 (vin, 2 e liasse) [j'ai vu celles de la 3 e liasse du même carton], et du 11 février 1866 (liasse 4); dix-huit (?) à Lebrun (xi, 3) [j'ai vu celles de la 6 e liasse]; une de 1857 (xvi, 1), une autre de 1867 (xvr, 3") et 4 de 1868 (.\vi, 4), plus une recommandation (?) dans la i rc liasse du carton xxm.

1. En dehors des lettres inédites que je possède, il y en a beaucoup d'autres à retrouver. De temps en temps, il en parait dans des revues où l'on n'irait pas les chercher, telle la lettre du 15 juillet 1854 parue en 1896, dans la Chronique médicale, III, 727.

2. Les descendants eux-mêmes ne possèdent pas toujours la corres- pondance intégrale. C'est ainsi que M. le duc d'Audiffret-Pasquier, qui a l'intention de publier les Mémoires de i\l"'° de Boigne et les lettres que Mérimée lui a adressées ainsi qu'au chancelier Pasquier. ignore peut-être qu'il est déjà passé en vente une lettre de Mérimée au Chancelier sur la santé de M. de Tocqueville, datée de Cannes, 14 février (Catalogue du 18 juin 1883, n° 123).

3. Nous avons tenté de le faire connaître dans nos Lettres inédites de Prosper Mérimée, p. cxvn. Nous devons signaler aussi l'excellente intro- duction de M. H. Lion, aux Pages choisies de Mérimée, Paris, Colin, 1900, 16 , lu- 397 p.

4. Ses amis littéraires aimaient à le consulter, particulièrement E. Augier qui dédia à Mérimée les Effrontés, pièce jouée le 18 janvier 1861. Voici cette dédicace : « A M. Prosper Mérimée, de V Académie française. — Cher Maître, cette dédicace est la première chose, depuis six ans, que j'imprime sans vous consulter. Acceptez-la, je vous prie, comme un petit témoignage d'une grande admiration et d'une grande amitié. — H. Augier. — janvier 1861. »

5. Arsène Houssaye a eu tort d'écrire : « Cet homme n'eut jamais l'art d'aimer et d'être aimé. » {Confessions, IV. 256-60), car c'est absolu- ment faux. Dans une notice consacrée au D' Buttura (1816-1894), [Paris.