PREFACE XI
habituelle, une photographie. Ce portrait vient d'être gravé à l'eau-forte — et très bien — par M" e Jeanne Bordier. Il était juste que celui qui a tant aimé (au sens le plus pur du mot) les jeunes filles reçût cet hommage posthume qui aurait été certainement le plus sensible au dessinateur et à l'homme qui désirait tant ne pas être a/.ArjjTsç, yS)zr.-c: «.
Devant l'abondance des matériaux, il a fallu faire une sélection, et ne prendre que les lettres ou billets contenant un renseignement intéressant, ou permet- tant d'éclaircir des lettres déjà publiées. De même, afin de faire connaître le plus grand nombre possible de correspondances de Mérimée, j'ai été forcé, pour donner un échantillon de chacune, de faire un choix et de n'en publier aucune intégralement, car ce n'est pas un, mais trois volumes qu'il aurait fallu en voulant tout publier 2 .
J'espère que ce livre aura fait connaître quelques points obscurs de la vie de Mérimée, mais il en reste encore à élucider. Il serait, par exemple, inté-
i. Cf. Lettre du 28 juin 1856, dans Une Correspondance inédite, p. 19.
2. C'est ainsi que je n'ai publié que 22 lettres à Lenormant (la Revue de Paris en avait publié 20), alors que le dossier en compte u, in-4, et 70 in-8, formant environ un total de 182 pages in-8, et qu'une partie des lettres à Bixio, Damas-Hinard, Grasset, de Mercey, Robin, de Witte. C'est pour le même motif que je n'ai pas utilisé ici des lettres inédites d'Ampère à Cousin (du 29 mai 1856 notamment), où il est question de Mérimée. J'espère qu'elles trouveront place dans une étude sur Ampère.
