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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/209

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TROISIÈME PARTIE

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L'INSTITUT

Mérimée était en tournée dans la Côte-d'Or lorsqu'il apprit qu'il y avait une place vacante à l'Académie des Inscriptions. Il écrivit immédiatement à Lenonnant :

« Dijon, 12 août [1843?].

« Mon cher Monsieur,

« Ma mère m'écrit que M. Fortia d'Urban a eu le malheur de mourir et que M. Roulin qui lui a annoncé cette funeste nouvelle lui a conseillé de la part de on ne me dit pas qui de me présenter à l'héritage de ce célèbre polygraphe. C'est un conseil que je viens demander à votre bonne amitié. Veuillez me le donner; pour moi je n'ai pas la moindre idée de ce que je dois faire.

« J'espère que Mad. L l et sa nouvelle fille dont je regrette de ne pas savoir le nom se portent aussi bien que possible par un temps aussi vilain que celui-ci. Hier j'ai écrit 9 pages in-4 à Vitet. Je vous recomman- derai l'église de Beaune, copie exacte de S* Ladre ou S' Lazare d'Autun, menacée comme son original de chute prochaine.