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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/239

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LA SANTE DE ROYER-COLLARD 21 3

ceau bien fait, un récit franc et allant au but, habile- ment semé de traits d'observation et de mots incisifs : l'ordonnance en est simple, mais parfaite, les ornements en sont sobres, mais exquis... » »

Le lendemain de sa réception, Mérimée rendit visite à son récipient Etienne, qu'il trouva « très content de son discours et de sa lecture, et, à la jaunisse prés, on ne peut plus aimable. 2 »

Dans l'intervalle, Mérimée avait fait avec Caristie, le 27 janvier 1845, un rapport sur l'amphithéâtre d'Arles >.

Quelques jours après sa réception il écrivait à Royer- Collard :

« Mon cher ami,

« Mignet ne peut samedi prochain, ou plutôt il s'est laissé engager par d'augustes personnages. Voulez vous remettre notre dîner à mercredi en huit 26 février.

« Je veux toujours vous porter mon discours et j'ai

tant de choses à faire que je ne trouve jamais le temps

d'aller vous voir.

« T. à v.

« P r Mérimée. « Mercredi 17 février [1845]. s

Et un peu plus tard au baron de Witte :

« Mon cher ami, « Nous aurons un architecte au printemps qui passera

1. Revue des Deux-Mondes, du 15 février 1845. Reprod. dans ses Etudes littéraires, II, 394-400.

2. Lettre à M mc C. du Parquet, dans d'Haussonville, p. 22.

3. H. du Sommerard, loc. cit, p. 41-43. Ce rapport est précédé (p. 33-41) d'une notice par l'architecte, M. Questel.