Aller au contenu

Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/248

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

222 NOTES SUR PROSPER MERIMEE

vous? où irez-vous ensuite? quand serez-vous de retour à Paris? Dalton m'a dit qu'Albertine était à la dernière extrémité; d'autres, depuis, m'ont assuré qu'elle était morte. — Un avocat anglais, dont je ne sais pas le nom, m'est venu accoster, m'a parlé de ce pauvre Sharpe, à qui il avait jadis entendu parler de moi, et m'a raconté, ce que j'ignorais, qu'on avait fait l'ouverture de son corps; on aurait trouvé un ramollissement du cerveau. — Mon oncle a dû se mettre en route avant hier pour la cam- pagne. 11 avait essayé, pour se préparer à ce voyage, de longues courses en voiture, qui lui avaient réussi ; j'es- père un peu qu'il s'en trouvera bien. Si vous êtes à Paris avant moi, veuillez, je vous prie, me retenir quelques billets pour la réception de Vitet; je m'y prends d'avance, comme vous voyez ; mais vous savez que j'y

tiens beaucoup.

« [H. Royer-Collard]. »

Et Mérimée continuait sa tournée. Le 21 août, il était à Toulouse, d'où il envoyait un rapport de 9 pages sur St-Savin, Angoulême, Périgueux ; le 30, à Montpellier, d'où il envoyait un autre rapport, aussi long que le pré- cédent, sur St-Sernin de Toulouse, St-Nazaire de Carcas- sonne, St-Juste de Narbonne et Béziers. Le 2 septembre, après avoir visité Nîmes, il était à Arles, d'où il rayonnait dans tout le département de Vaucluse.

Il envoyait son rapport (daté par erreur du 6 août), le 6 septembre, de Montélimar.

« Montélimar, 6 septembre 1845.

« Mon cher Président, je viens de faire une petite tournée dans le dépt. de Vaucluse pour voir les princi-