Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/29

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PREMIERE PARTIE

I

LA JEUNESSE DE MÉRIMÉE

Prosper Mérimée naquit le 28 septembre 1803 ». Nous n'avons pas à revenir sur sa première enfance, très con- nue maintenant après l'étude de Taine (parue en tête des Lettres à une inconnue), après celles de M. Tourneux, après les deux volumes si attrayants de M. Filon, et enfin après les renseignements, que nous avons donnés dans notre précédent ouvrage, sur ses études au lycée et à la Faculté de droit 2 .

De même, il serait hors de propos de reparler ici de son goût pour le dessin et la peinture, alors que nous en avons déjà résumé tout ce que l'on en sait'.

1. L'acte de naissance dressé le 6 vendémiaire an XII, a été publié par M. Ch. Nauroy dans le Curieux, n" 39, p. 240, avec une inexacti- tude qui fait naître Mérimée un jour plus tard. Il met, en effet, dans le texte, « né cejourd'hui », tandis que le document porte « né le jour d'hier », sur l'extrait qui se trouve aux archives de la Seine, et que nous avons publié dans nos Lettres inédites de Prosper Mérimée [1900, 8°, tiré à 42 ex.], p. x.

2. Lettres inédites de Pr. Mérimée, p. xi-xiv. Nous n'avons pu retrou- ver sa thèse. Dans son article sur le Procès Libri {Revue des Deux Mondes du 15 avril 1852), Mérimée déclare (p. 318) avoir passé à l'École de Droit une thèse où on lui demanda : Quid est nuptiae} solécisme qu'il prétend « avoir rendu avec usure ».

3. Lettres inédiles, etc., p. xn-xiv [avec une bibliographie]. Il n'est pas inutile de signaler quelques dessins qui n'ont pas été mentionnés.