280 XOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE
« Paris, rue Jacob 18,
« 12 août 1850. « Monsieur,
« Je n'ai reçu aucune inscription de M. Requien, excepté deux ou trois pendant son séjour en Corse. Il est de retour à Avignon depuis quelques mois.
« M. le Ministre de l'instruction publique n'a rien décidé au sujet des inscriptions latines. Pour moi j'ai demandé que M. de Longpérier, un des conservateurs du Musée du Louvre fût chargé de cette publication, attendu qu'il avait déjà recueilli depuis plusieurs années 7 à 8.000 inscriptions et qu'il était en mesure de faire ce travail. Malheureusement le Ministère n'a pas les fonds néces- saires et je crains que la publication ne soit encore ajour- née pour longtemps.
« J'espère, Monsieur, que vous n'en continuerez pas moins vos utiles recherches et je ne puis que vous enga- ger à les communiquer au Ministre de l'Instruction pnblique.
« Vous m'annoncez, Monsieur, que vous avez dessiné un certain nombre d'inscriptions, je ne doute pas que vous n'ayez apporté tout le soin possible à les copier exactement, mais cependant le meilleur dessin ne vaut jamais une empreinte sur papier. Vous trouverez dans les instructions du Comité des arts et Monuments, l'indica- tion de différents procédés d'estampage. Permettez moi de vous en recommander un, usité en Angleterre, et qui réussit fort bien. Il laut avoir un morceau de cire vierge, mêlée d'un peu de vernis et de noir de fumée, de forme carrée et de la grosseur d'une brique de savon. On étend
