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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/337

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LIBR] 311

et se levait à midi. M. Grenier nous le montre grand, inaigre, svelte, la figure soigneusement rasée, avec une cigarette ou une longue pipe en merisier, les pieds dans des babouches turques, enveloppé dans une robe de chambre japonaise ou chinoise, parlant lentement, d'un ton égal, mais presque hésitant, vraiment bon et obli- geant, d'une « bonté sérieuse, efficace et sans bruit ».

Le moment allait arriver où son obligeance serait sou- vent mise à contribution l .

1. En septembre 1852, Mérimée tomba malade à Moulins et faillit « mourir tout seul à l'auberge ». (Filon, Mérimée et ses amis, p. 225.) C'est aussi vers cette époque qu'eut lieu la célèbre rupture dont il est si souvent question dans la Correspondance inédite.