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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/363

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RECOMMANDATIONS ET DISCOURS 337

viles et maritimes, que les plus utiles applications de la mécanique et surtout les améliorations pratiques dans les travaux publics, sont dus à des ingénieurs libres. Chez nous la routine est la conséquence presque inévitable d'une organisation administrative. Je redouterais beau- coup pour l'architecture quelque chose de semblable.

« Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de tous mes sentiments de haute considération.

« P. Mérimée. »

Dans le courant de mai, M. Bixio se rendant en Espagne, Mérimée lui donna des lettres de recomman- dation, et, avant son départ, lui envoya le billet suivant :

« Mon cher ami,

« Voici un livre pour Calderon que j'ai oublié de vous faire remettre avec les lettres. Voulez-vous permettre que ma cuisinière qui adore les bêtes ait l'avantage de présen- ter ses compliments et un peu de miel à S 1 Pbar ' ?

« Mille amités et souhaits pour votre bon voyage.

« Pr M. »

Et quelques jours après il écrivait à M me Bixio :

« Madame,

« Mad. Villot que j'ai eu l'honneur de rencontrer il y a deux ou trois jours 2 m'a dit qu'elle avait reçu du thé

1. Un ours apprivoise appartenant à M. Bixio.

2. Il avait dîné le 29 mai chez Delacroix avec Nieuwerkerke, Biolay, Halévy, Villot, Vielcastel, Arago, Pelletier et Lefuel (Journal de Dela- croix, III, 26). « Ils ont paru s'amuser et se trouver sans façon. » — Mérimée dînait quelquefois chez Delacroix. Ainsi, le 3 août suivant il s'y

Ciiamuon. — /'. Mérimée 22