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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/364

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i j8 NOTES SUR PROSPEK MÉRIMÉE

jaune pour moi. Soyez assez bonne pour me dire où je dois aller le chercher. Je croyais trouver son adresse et je ne l'ai pas.

« Veuillez aussi me dire comment va le voyageur. On m'a dit que Maurice avait été éprouvé par la chaleur. Parmi les préceptes et maximes que j'ai donnés à Bixio il y avait l'adresse du meilleur médecin de Madrid qui j'espère n'aura pas été nécessaire.

« Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes res- pectueux hommages.

« P. Mérimée.

« Mardi, 31 mai [1855]. »

Mérimée avait souvent l'occasion d'écrire à M. de Mer- cey, soit pour recommander quelqu'un, soit pour dé- fendre un artiste :

« Mon cher Confrère,

« Permettez-moi de vous recommander M. Pascal sculpteur dont le cas est expliqué dans la note ci-jointe de Viollet-Leduc. C'est sur les instances de Viollet qui voulait faire ôter des échaffauds pour les reporter dans une autre partie de l'église que le travail pour le Louvre de M. Pascal s'est trouvé retardé. S'il n'avait pas achevé en temps utile le travail, [celui] de Vézelay n'aurait pu être achevé cet été au grand préjudice de l'adm 011 . J'ajou-

rencontra avec de Mercey. — Delacroix, cependant, ne semble pas avoir eu beaucoup de sympathie pour lui. Après avoir dîné avec Mérimée chez M. Baroche, le 15 janvier 1856, il écrit : « Mérimée me parlait de Dumas avec la plus grande estime : il le préfère à Walter Scott. Peut- être en veillissant se fait-il meilleur?... Peut-être loue-t-il beaucoup de peur d'avoir des ennemis de sa faveur. » (Journal de Delacroix, III, 125).