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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/377

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RECO.MMANDATIOXS ET DISCOURS 35 I

tion quia déjà été débattue en 1848 à la Commission des Monuments historiques, celle de la répartition la plus convenable des différentes collections nationales, devait naturellement se présenter à nous. Personne n'a émis à ce sujet une opinion définitive, arrêtée. On a simple- ment posé la question. Avant d'avoir un avis, nous avons tous pensé qu'il fallait consulter les personnes qui pou- vaient nous éclairer. Entre notre investigation et un avis au Ministre, il y a un intervalle immense. Il y en a un autre non moins grand entre notre avis et la décision du Ministre ou des Ministres. Pour ma part, j'ai plus que personne besoin de vous entendre avant de me faire une opinion, et je n'ai pas besoin de vous rappeler toute la confiance que j'ai dans votre expérience et dans votre désir du bien.

« Vous trouverez samedi des gens fort impartiaux et très désireux de vous entendre, non seulement sur le fait du cabinet des médailles, mais encore sur bien d'autres sujets qui viendront avec le temps.

« Veuillez être persuadé que nous ne ferons rien à la légère et que si nous ne prenons pas le meilleur parti, ce ne sera pas faute de l'avoir cherché avec conscience.

« Adieu, mon cher Confrère, veuillez agréer l'expres- sion de tous mes sentiments bien dévoués.

« P r M. »

Après son long rapport sur les modifications à apporter à la Bibliothèque Impériale r , Mérimée se délassa en lai-

1. Ce rapport qui forme une brochure de 34 pages in-.| , est daté du ?7 mars, quoiqu'il n'ait paru que dans le Moniteur du 20 juillet.