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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/376

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3)0 N'Ol ES SI R PROSPER MÉRIM1 I

En novembre de cette année, il était à Compiègne. Il envoya même un rapport, le i.| novembre, sur les fouilles

de Champlieu. 11 Taisait cependant son métier de courti- san.

« Le jour de la l'été de l'Impératrice, dit Yiclcastcl, on a joué à Compiègne une grande charade dont Mérimée et Mocquart avaient fait la poésie. Rouland, le ministre des cultes, v remplissait un rôle bouffe d'Auvergnat lort divertissant; au dire de tous, c'est un parfait comique. Les actrices presque toutes étrangères, ont estropié la poésie à qui mieux mieux. Lady Eglington changeait les rimes et ornait les vers de trois ou quatre pieds de contre- bande, mais enfin la cour a été charmée '. » Nous n'avons pas d'autres détails sur cette charade.

Mérimée eut bientôt fort à faire avec la Commission de la Bibliothèque impériale. D'abord, les employés de la Bibliothèque s'émurent de quelques on-dit. Lenormant s'adressa à Mérimée qui le rassura.

« Paris, 20 janvier 2 1858.

« Mon cher Confrère,

« La personne qui vous a rendu compte de la der- nière séance de la commission soit en écoutant aux portes, soit en manquant à l'engagement pris entre nous, vous a en tout cas fort mal renseigné. La commission n'a exprimé aucune intention. Elle n'a aucun parti pris, sinon d'examiner, de voir, de chercher à s'éclairer. Une ques-

1. Mémoires de Vielcastel, IV, 176.

2. Le Rapport de Mérimée sur la Correspondance de Napoléon 7 sr est daté du même jour.