368 N'OTES SUR PROSPER MÉRIMÉE
quand on lui reproche d'avoir appelé au Conseil privé- sir Robert Peel... ' »
11 revint en France avec Panizzi qui voulait aller pas- ser quelques jours en Italie, et en laveur duquel il écri- vait à son ami Bixio :
« Paris 14 septembre |i86oj. « Mon cher ami,
« Comme vous êtes tout puissant sur le chemin Victor Emmanuel, puisque vous en tirez jusqu'à des ours 2 , vous pourriez peut-être moyenner qu'une place fût retenue pour le passage de la montagne dans la malle poste? Il s'agit de mon ami Panizzi, directeur du British Muséum, actuellement mon hôte à Paris, qui n'ayant que quelques jours à donner à ses amis de Turin, et obligé de retourner à Londres avant la fin du mois, voudrait employer son temps le mieux possible. Un mot de votre blanche main me réjouirait fort.
« Mille amitiés et compliments
« P r Mérimée.
« Veuillez présenter mes hommages à Madame Hélène Alexandrevna, et à M 1,e Abeille. »
Il ne se désintéressait pas de la politique extérieure. A propos de la guerre de Chine il écrivait à M lle Dacquin : « ...Vous apprendrez notre grande victoire sur ces pauvres Chinois. Quelle drôle de chose que d'aller tuer si loin des gens qui ne nous ont rien fait! Il est vrai que
1. Lettre inédile, Bibl. Mazarine, XI, 6.
2. Cf. Lettres à Pani^i, I, 206.
