Aller au contenu

Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/496

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

• 17° NOUS SUR PROSPI-R MÉRIMÉE

tions purement stratégiques, je crois, et vous devriez lui taire part de ce nouveau et curieux renseignement que fournit l'inscription d'Orléans.

« Veuillez agréer, mon cher Confrère, l'expression de tous mes sentiments dévoués.

c P r Mérimée. »

64. Robik (D r Charles). — Nous avons vu plus haut quelles relations amicales existaient entre le malade et le médecin. Voici une nouvelle lettre, qui concerne un article de Robin :

« Cannes, 27 nov. « Mon cher Confrère, « Je vous remercie bien tard de votre aimable lettre et des deux articles peu catholiques que vous m'avez en- voyés. Je les ai lus avec beaucoup d'intérêt et le D r Gim- bert m'a expliqué un certain nombre de mots qui m'étaient tout à fait inconnus et dont vous autres savants négligez d'instruire le vulgaire. Epitheîium, segmentation, etc., étaient de l'hébreu pour moi. Quelle (5/c) étrange laboratoire que le corps humain ! Je voudrais bien que pour les ignorants vous fissiez un résumé de votre remar- quable travail ; je veux dire un résumé dogmatique, dans lequel vous diriez : Voilà ce qui se passe, Messieurs et Mesdames, après que vous avez fait vos turpitudes. Pour moi, je n'avais pas la plus légère idée de tous ces phéno- mènes au travers desquels l'embryon d'un Newton risque de devenir un crétin. En somme il me semble qu'on peut féliciter le grand Démiurge de la grandeur de ses lois générales, mais lui reprocher un peu de négligence dans les détails. Il y a en Angleterre une excellente encyclo-