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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/498

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472 KCH ES SUR PROSPER MÉRIMÉE

n'ai jamais pu découvrir ce qui me Faisait mal, encore

moins ce qui me faisait du bien. Bref, je suis fort éreinté très impropre à tout, fort ennuyé de moi-même et souf- frant presque toujours. Ce ne sont pas des douleurs aiguës, mais des souffrances sourdes, bêtes et d'autant plus désagréables qu'on n'a pas l'avantage de pouvoir dire qu'on est un Prométhée. Est-il vrai que dans un corps très détraqué, comme celui de votre serviteur, la nature ne s'occupe que de ce qu'il v a de très important et néglige le reste? par exemple ne s'occupe plus de faire pousser les ongles? 11 me semble observer quelque chose de ce phénomène. Adieu, cher Confrère, veuillez croire à tous mes sentiments bien dévoués.

« P r Mhrimhe. »

65. Saint-Simox. — L'Exemplaire de Stendhal ' ?

66. Saxo (George). — ???

67. De Saulcy. — Essai de classification des suite:; moné- taires byzantines. Metz, nov. 1836, 8°, 488 p. et vol. de pi. 4°.

Dans une lettre sd. (des premiers mois de 1837), Mérimée écrit à de Saulcy : « Par où commencerai-] e cette lettre, mon cher Collègue?... Les compliments que je pourrais vous faire sur ce que vous appelez modestement essai vous toucheraient peu, venant d'un ignorant comme moi. J'aime mieux vous répéter les éloges que j'en ai entendu faire aux doctes. M. Lcnormant en a parlé l'autre jour devant moi de manière à me faire le plus grand plaisir. Je vous dirai pour ma part que vos gravures sont

1 . Cf. ci-dessus, p. 2g-^o.