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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/54

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28 NOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE

l'Allemagne des bords du Rhin que feu Napoléon nous a fait perdre !.. ' » Stendhal s'était sans doute moqué de sa liaison avec M mc de Montijo 2 , car Mérimée proteste vivement qu'« il n'a jamais été question de chair » entre eux; par une raison bien simple, c'est qu'il est « grande- ment et gravement amoureux d'autre part. »

Enfin la dernière lettre est celle du 12 février 1837, relative à la préface de Y Histoire de Napoléon î.

Ce dossier est encore incomplet de deux lettres. L'une sans date (jeudi matin), relative à la remise d'un dîner qu'ils devaient faire ensemble 4; l'autre s, du 9 juin 1834, que voici :

« Mon cher ami, M. Paul Delaroche, dont le nom me dispense de vous faire des phrases sur son talent, va pas- ser une année à Rome. Je vous le recommande. Je vous serai bien obligé de lui faire faire des connaissances vrai- ment italiennes. Il ne manquera pas d'Anglais et de Fran- çais qui lui scieront le dos pour le voir peindre, mais il y a peu de personnes qui puissent lui être aussi utiles que

1. Tout ce paragraphe qui commence ainsi est reproduit dans la Revue de Paris, avec une modification dans le dernier mot : « ...des ministres sans songer à faire de révolution. »

2. Ne serait-ce pas à ces relations purement amicales que ferait allu- sion Stendhal dans une lettre du I er janvier 1831 (Corresp., II, 112), où il est question du « sombre et profond » Prosper Mérimée ? « Ecrivez- moi, disait-il, l'histoire secrète de M. le comte Clara Gazul et de M. de M... »

3. Elle est publiée in extenso dans la Revue de Paris, loc. cit., p. 421-2.

4. Catalogue d'autographes, vente du 18 juin 1890, n° 106.

5. Orig. Bibl. de Nantes, coll. Labouchère. Publ. : Intermédiaire des chercheurs et curieux, XVIII, 62 [25 janvier 1885].