Page:Chambrier - Au delà (Fischbacher 1886).djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et, faisant tout à coup luire un rayon étrange
Dans la sinistre horreur de cette obscurité,
Il peut, lorsqu’il lui plaît, donner des ailes d’ange
À l’âme que son œil suit dans l’immensité.

Et comme, distinguant la lumineuse gerbe,
La comète retourne au grand astre de feu,
Dans un essor puissant, magnifique et superbe,
L’âme, prenant son vol, s’en revient à son Dieu.


Bevaix, 31 août 1881.