Page:Chambrier - Au delà (Fischbacher 1886).djvu/199

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SUR LA HAUTEUR.


 
J’ai pris l’étroit sentier qui contourne l’arête
Du grand mont incliné sur les flots clairs et bleus ;
Je suis, au bout d’une heure, arrivé sur la crête,
Et je me suis assis sur le sol onduleux.

Puis j’ai prêté l’oreille aux murmures étranges
Qui venaient lentement expirer jusqu’à moi,
Bourdonnements, sanglots, rires, vagues mélanges,
Auxquels l’âme répond sans s’expliquer pourquoi.