Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t3.djvu/310

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

3o6 ŒUVRES

liime. Nous le croyons détaché de cette seconde partie , comme pouvant être livré au public sépa- rément.

L'auteur semble y avoir eu pour objet de jns- tiiler , à certains égards , le traité de Vienne , ou plutôt M. de Bernis , que l'on en crut l'auteur, mais cjui ne fit que s'y prêter , dans des limites qui bientôt se trouvèrent franchies , et avec des res- trictions au-delà desquelles on passa , malgré les réclamations de M. de Bernis , qui donna sa démis- sion. L'auteur rappelé l'ivresse générale qu'excita la signature de ce traité : ivresse qui dura jusqu'aux disgrâces dont il ne pouvait être la cause. Ce ne fut pas ce traité qui fit naître les cabales , les haines , les dissensions entre les ministres , les généraux , les subalternes ; qui fit faire tant de mauvais choix dans tous les genres : et là-dessus l'historien récapitule nos sottises. Il les compte ; le dénombrement ne tient que huit pages : ce n'est pas ti'op. Les adversaires du traité de Vienne posent la question autrement ; ainsi , les raisons de Duclos restent sans force pour eux. INlais il est inutile d'(uitrer dans cette discussion , sur laquelle l'opinion publique est fixée.

�� �