Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t3.djvu/448

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444 OEUVRES

nonce le If. volume de ces Mémoires , qui parais- sait pendant qu'on rendait compte des trois premiers , et qui se vend séparément. Le comte de Maurepas s'y montre beaucoup plus juste en- - versFieury qui n'était plus, et encore plus animé centre la marcpiise de Pompadour qui régnait. Il désavoue le couplet sur le bouquet de Fleurs ù/unches, et prétend que ce fut une malice du maréchal de Richelieu qui fit le couplet, le mit sur la cheminée du roi, et le répandit dans Paris sous le nom de Maurepas. Richelieu était en effet très capable de ce tour de courtisan ; cependant il n'y a aucune preuve du fait c{ue l'assertion de l'ac- cusateur. Et après tout, qu'importe ? Quant à la chanson , voici ce qu'en dit le rédacteur de ses métîioircs, Salé , son secrétaire : « Une chanson plus cligne de M. de Maurepas, et dont l'histoire adoptera toutes les expressions , renda't avec plus de vérité ce qui se passai* à la cour relativement à madame de Pompadour. M. de JMaurepas ne dé- savouera jamais les grandes vérités qu'elle ren- ferme. »

C'est faire entendre assez claii-ement qu'elle est de lui ; et cependant j'ai oui dii'e plusieurs fois à M. d'Argental qu'elle était de son frère Pont-de- Yevle; d'autres 1-ont om dire comme moi ; et ce qui peut faire croire la chose vraie, c'est qu'on ne l'a dite qu'après la mort de Maurepas et de Pout-de-YeyIe , ])our ne compromettre et ne; fâ- cher personne. Au reste, on peut dite encore , qu'importe? la chanson est assez plaisante, et

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