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Un des plus beaux , qu'on puisse encore citer en ce g?nre, est celui du second acte à'Andro- inaqiie. Oreste se croit sûr d'enlever lïermione de la cor.r de Pyrrhus, amoureux d'Androraaque. Pyrrhus, rebuté par les refus de sa captive, se résout à épouser la princesse ; il vient en avertir Oreste :
��D'une éternelle paix Hermione est le gage. Je l'épouse. II semblait qu'un spectacle si doux N'attendait en ces lieux d'autre témoin que vous.
Allez , dites-lui que demain J'attends , avec la paix, son cœur, de votre main..
La générosité d'un personnage produit encore des coups de théâtre d'un grand effet.
Dans Inès de Castro , Inès est au pouvoir de la reine son ennemie ; don Pèdre son époux , qui a forcé le palais pour venir la délivrer, ne pei;t i'enpager à le suivre ; elle lui rappelle le respect qu'il doit à son père, et veut rester com- me un parant de sa fidélité.
Dans yJbsaton ., Tharès, femme de ce prince, à qui son époiix vient de faire part de ses projets contre David son père , accusée par la reine d'ex- citer ALsalrn à la révolte, se livre elle-même en- tre les mains de Da>id, pour lui tenir lieu d'otage.
Cornélie, dans Vd Mort de Pompée ^ pleurant la
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