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Kaled.
Peste ! un ami ! un bienfaiteur ! cela doit bien se vendre ; cela doit bien se vendre.
Hassan.
Mais ! dites-moi donc, comment se fait-il ?… par quel bonheur ?… Qu’est-ce que je dis ? la tête me tourne. Quoi ! c’est envers vous-même que je puis m’acquitter ! J’ai fait vœu de délivrer tous les ans un esclave chrétien ; je venais pour remplir mon vœu ; et c’est vous…
Dornal.
Ô mon ami ! connaissez tout mon malheur.
Hassan.
Du malheur ! il n’y en a plus pour vous. (Se tournant du côté de Kaled.) Kaled, combien vous dois-je pour l’emmener ?
Kaled.
Cinq cents sequins.
Hassan.
Cinq cents sequins… Kaled, je ne marchande point mon ami ; tenez.
Dornal.
Quelle générosité !
Hassan, à Kaled.
Je vous dois ma fortune ; car vous pouviez me la demander.
Kaled.
Que je suis une grande bête ! bonne leçon.