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Kaled.
Eh ! mais… un domestique… Après tout, c’est un homme comme un autre.
Hassan.
Bon ! voilà de la morale à présent.
Kaled.
Et puis un valet fidèle, qui a un cœur sensible, qui travaille, qui laboure la terre, qui n’est pas gentilhomme… En conscience..
Hassan, donnant quelques sequins.
Allons, laisse-nous. Qu’entendez-vous ? qu’est-ce que vous voulez ?
Kaled.
Voisin, c’est que j’ai chez moi un pauvre malheureux, un brave homme, qui est au pain et à l’eau depuis trois ans ; cela fend le cœur : cela s’appelle un baron allemand. Vous qui êtes si bon, vous devriez bien…
Hassan.
Je ne puis pas délivrer tout le monde…
Kaled.
À moitié perte.
Hassan.
Cela est impossible.
Kaled.
Quand je disais que cet homme-là me resterait ! Oh ! si jamais on m’y rattrape… Allons, homme de loi, gentil-