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Loin d'ici ces mortels., dont la folle pi'udencc
Kefuse à leur pays le prix de leur naissance,
El qui prêts à brûler des plus coupables feux,
3Iorts pour le genre humain, pensent vivre pour eux !
Amitié, nœud sacré, récompense des sages.
Plaisir de tous les temps , vertu de tous les âges !
Oui, mon fils chérira tes devoirs, tes douceurs.
L'astre qui nous éclaire eut des blaphématcurs :
Des monstres ont maudit sa féconde influence ;
D'autres ont de Dieu même abhorré l'existence ,
Ont haï l'Eternel: amitié! qui jamais
A blasphémé ton nom, a maudit tes bienfaits ?
Le ciel daigne accorder an mortel magnanime
Une autre passion plus rare et plus sublime ,
AUiueiil des vertus , âme des grands desseins :
C'ô«t ce noble désir d'être utile anx humains ,
D'avoir des droits sur eux, de vivre en leur mémoire ;
Le plus biau des besoins , le besoin de la gloire ;
Impérieux instinct que des dieux bienfaiteurs ,
Par pitié pour la terre ont mis dans les grands cœurs.
Mais qui chsrche la gloire a besoin qu'on Féclaire.
Il en est une , hélas! criminelle ou vulgaire ,
Que le faible poursuit, qu'encense le pervers.
Qui , sous différens noms, fléau de l'univers ,
Arme le conquérant, lui commande les crimes ,
Dicte au sage insensé de coupables maximes ,
Aiguise le poignard, prépare le poison ,
Pour sauver de l'oubli le fantôme d'un nom ;
Prestige d'un instant , vaine et cruelle idole ,
^'on, ce n'est point à toi que le sage s'immole;
Ses jours , dans les travaux , ne sont point consumés ,
Pour laisser quelques pas sur le sable imprimés :
Mais servir, éclairer le genre humain qu'il aime,
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