Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/425

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DE CirAMFOIlT. 4^9

P. S. Vous êtes sûrement étonné de ce que les C. (*) ne circulent pas encore; mais vous le serez plus, quand vous saurez que j'ai traduit à la suite im pamplilet du docteur Pricc, intitulé : Observa- tions on tJie importance of ihc ainerican rè<^olution^ and the rneans of ma/dng it a benefit ta the TVorld (cela n'est pas excellent, mais on m'en a beaucoup prié), et fait un discours et des notes sur cet ou- vrage, dont vous ne serez pas mécontent, pour avoir été fait loin de vous.

LETTRE XII.

Londres, Ilalton-street in Hoiborn, 3o décembre 1784.

Je ne voulais ni vous gronder, mon ami, ni interpréter v jtre silence d'une manière qui pût affliger mon cœur; mais j'étais inquiet de vous : car votre constitution débile et votre tempéra- ment igné se conserveront long- temps l'un par l'autre; mais ils se heurteront souvent; et la vie est bieu quelque chose: mais ne pas souffrir est beaucoup plus, du moins selon moi. Me voilà ras- suré, jusqu'à un certain point pourtant ; car je sais que vous pajez cher quelques semaines de

( *) Les Cincinnati , c'est-à-dire l'écrit sur l'ordre de C jncinnatus.

V. 27

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