Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/69

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I>E CIIAMFORT. G5

sible d'éviter dans un poème aussi difficile que Vode ou la tragédie \ qX. pour s'en convaincre, l'on devrait se rappeler que l'harmonieux Racine, dans sa seule pièce ^Esthej\ à laisser échapper

Cieux! rrdairerez-Yous cet horrible carnage ?

Toute pleine du feu de tant de saints prophètes.

Aux plus affreux excès son inconstance passe.

Vx faire à son aspect que tout genou fléchisse. Sortez tous.

D'un souffle l'Aquilon écarte les nuages,

Et chasse au loin la foudre et les orages. L'n roi sage, ennemi du langage menteur, etc.

De ma fatale erreur répareront Finjure.

Ces vers sont pdur le moins aussi mauvais et aussi diu's que ceux que l'on a reprociiés à Rous- seau. Mais les remarque -t-oji au milieu des beautés dans lesquelles ils sont comme noyés? Tout cela donc est bien peu de chose et mérite à peine qu'on s'y arrête. Venons à des observa- tions plus importantes: les vers suivans nous en offrent quelques unes :

Tel qu'un ruisseau docile Obéit à la main qui détourne son cours , El laissant de ses eaux partager le secours.

Va rendre un chaiiip fertile :

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