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ESCLAVE AMOUREUSE

— Max… vous me faites mal… Max…

Agenouillé à son côté, je la regardai en riant et lui dis : je veux vous embrasser…

— Max… souffla-t-elle, vous n’êtes pas raisonnable.

Mais sans entendre davantage les mots qu’elle bégayait, je lui donnais d’étourdissants baisers et dans la force de l’étreinte, elle chût sur l’herbe, découvrant dans cette culbute ses jambes fines.

Mes bras la retenant, elle ne pouvait se relever et les sanglots et les cris étouffés ne m’attendrissaient point.

Je savourai ma victoire, indécis cependant sur le but de mes desseins et de mes désirs.

La tête sur les brindilles sèches, les cheveux épars, les jambes découvertes, Lucette était inanimée, proie offerte au faune que j’étais.

Mais elle se redressa soudain, et nous luttâmes sans répit, si bien qu’elle se trouva, non plus sur le dos, mais la poitrine sur le sol.

Je relevai ses jupes brusquement…

Elle cria plus fort encore : Max !

Son pantalon s’entrebâilla, laissant voir deux fesses dodues, roses et fermes, d’adorables fesses que la main qui caresse, ne pouvait s’empêcher de frapper.

De frapper, oui.