Page:Chantavoine - Le Poème symphonique, 1950.djvu/68

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aussi que des variations, encore plus déchiquetées que celles de Don Quichotte et plus dépourvues de tout élément intellectuel ou symbolique. Là aussi, deux thèmes[1] :


\language "italiano"

\layout {
  indent = 0 \mm
  short-indent = 0 \mm
  line-width = 12.5 \cm
}

\relative do' {
  \key do \major
  \clef treble
  \time 6/8
  \override Score.BarNumber.break-visibility = ##(#f #f #f)
  r8^\markup{\small Cor} do8_._\pp fa_. sol_. sold4~_> | sold8 la do, fa sol sold~ | sold4 la8 do, fa sol | \break
  sold4 la sib8^. si^. | re^. do^. la^. fa do la |
  \clef bass fa4.^^ do_^ | fa,_^ 
}

et


\language "italiano"

\layout {
  indent = 0 \mm
  short-indent = 0 \mm
  line-width = 12.5 \cm
}

\relative do''' {
  \key do \major
  \clef treble
  \time 6/8
  \override Score.BarNumber.break-visibility = ##(#f #f #f)
  r8 la16( fa si,8) do dod fa |
  <<
    {<mi, sold>4.( <fa la>8)} \\ {<sib, dod>4.( <la do>8)}
  >>
}

d’une brusquerie et d’un caprice presque insolents. Leurs inépuisables métamorphoses énumèrent les cent tours qu’un chenapan a dans son sac, sans que nous ayons besoin de reconnaître des allusions précises à tel ou tel épisode de sa légende. Parfois, pour les besoins de sa cause, il fait le bon apôtre, avec un air d’insouciance,


\language "italiano"

\layout {
  indent = 0 \mm
  short-indent = 0 \mm
  line-width = 12.5 \cm
}

\relative do'' {
  \key lab \major
  \clef treble
  \time 2/4
  \override Score.BarNumber.break-visibility = ##(#f #f #f)
  \partial 4 << {lab'4_\f | s2 | s4.} \\ {mib8 fa16 sol16^~ | <mib sol>8[^.\> <reb fa>^. <do mib>^. <sib reb>]^. | <lab do>4._\p } >>
  <lab' do>8(_\f | <sol sib>)[^.\> <fa lab>^. <mib sol>^. <reb fa>]^. | \break
  <do mib>4.\p <solb' mib'>8( | <fa reb'>)[^. <mib do'>^. <fa reb'>^. <reb sib'>]^. | <reb sib'>[^.  <do lab'>^.  <mib do'>^.  <do mib>^.] | <do mib>[ <sib reb> \slashedGrace <sib reb> <sol reb' fa> <sol si>] | <lab do>4.
}

jusqu’au moment où il grimpera à la potence : à sa chute par la trappe ouverte, un trille des flûtes rira du frémissement de ses derniers soubresauts[2].

  1. Les trois dernières notes du premier thème rappellent la basse de la danse paysanne dans la Symphonie pastorale de Beethoven.
  2. On peut penser qu’une fantaisie comme le Till Eulenspiegel de Richard Strauss n’a pas été sans influence sur Igor Stravinsky dans Petrouchka.

(Comme on ne peut insérer un appel de note dans une partition, il a été transféré à la fin du texte introduisant cette partition, au prix de la légère modification du texte mise dans corr.)