aussi que des variations, encore plus déchiquetées que celles de Don Quichotte et plus dépourvues de tout élément intellectuel ou symbolique. Là aussi, deux thèmes[1] :
et
d’une brusquerie et d’un caprice presque insolents. Leurs inépuisables métamorphoses énumèrent les cent tours qu’un chenapan a dans son sac, sans que nous ayons besoin de reconnaître des allusions précises à tel ou tel épisode de sa légende. Parfois, pour les besoins de sa cause, il fait le bon apôtre, avec un air d’insouciance,
jusqu’au moment où il grimpera à la potence : à sa chute par la trappe ouverte, un trille des flûtes rira du frémissement de ses derniers soubresauts[2].
- ↑ Les trois dernières notes du premier thème rappellent la basse de la danse paysanne dans la Symphonie pastorale de Beethoven.
- ↑ On peut penser qu’une fantaisie comme le Till Eulenspiegel de Richard Strauss n’a pas été sans influence sur Igor Stravinsky dans Petrouchka.
(Comme on ne peut insérer un appel de note dans une partition, il a été transféré à la fin du texte introduisant cette partition, au prix de la légère modification du texte mise dans corr.)