On trouve parmi nos archives provinciales les Registres de la Prévôté de Québec, et toute une série de cartons contenant une foule de pièces détachées dont plusieurs sont précieuses.
Ces archives relèvent du secrétariat de la province. Elles pourraient être rendues plus complètes et mises en meilleure condition avec une dépense annuelle très modique. Nous devrions avoir à cœur de posséder le plus beau dépôt d’archives historiques de la Confédération, car l’histoire du Canada pendant environ deux siècles, c’est à peu près uniquement l’histoire de notre province.
Archives du ministère des terres, forêts et pêcheries, Québec. — Elles renferment entre autres collections les Papiers terriers, les Actes de foi et hommage, les Aveux et dénombrements, les documents concernant le domaine de la couronne et les seigneuries. Il nous semble que ces archives devraient être réunies à celles du secrétariat pour ne former qu’un seul dépôt central.
Archives judiciaires, Québec. — Ce dépôt, situé rue Cook, renferme les dossiers de nos tribunaux, les greffes de nos anciens notaires et de nos anciens arpenteurs, les procès-verbaux de nos grands voyers, les registres de baptêmes, mariages et sépultures pour la région de Québec, depuis deux siècles, etc. Dans ces papiers poudreux et jaunis, où s’étalent les ténébreux hiéroglyphes de nos vieux tabellions et officiers civils du XVIIème et du XVIIIème siècle, il y a des trésors historiques. C’est un travail pénible et ardu que de déchiffrer ces manuscrits rébarbatifs, mais la récompense est souvent magnifique.
Archives de l’archevêché de Québec. — On y trouve des correspondances, des mémoires, et des documents d’une grande valeur, principalement en ce qui concerne notre histoire religieuse. Plusieurs registres de pièces relatives à l’Église du Canada ont été copiés à Paris, et nous avons pu les consulter.
Archives du séminaire de Québec. — Elles contiennent aussi un grand nombre de documents pleins d’intérêt pour notre histoire. Et nous y avons obtenu des renseignements qui nous avaient jusque-là échappé.
