1827. Il épousa mademoiselle Sampiéri, et de cette union naquirent deux fils, Omer et René Talon, qui ne semblent pas avoir continué la lignée. 3° Artus, vicomte Talon, né en 1829, officier de cavalerie, décédé le 8 juillet 1868, sans alliance. Madame Talon, épouse du général, survécut à son mari et mourut à Paris en 1869[1].
La sœur de Denis-Mathieu Talon, Zoé-Victoire, née en 1784, épousa le comte du Cayla, et résida longtemps à Saint-Ouen, près de Paris. Sous le règne de Louis XVIII elle acquit à la cour un grand crédit par suite de l’affectueuse admiration qu’inspirèrent au roi les grâces de sa conversation et de sa correspondance. L’amitié royale — que des pamphlétaires calomniateurs ont essayé en vain de dénaturer — entoura pendant quelque temps d’un vif éclat le nom de la comtesse. Mais lorsque cette période brillante de sa carrière fut terminée, elle sut consacrer sa vie à de nobles et utiles occupations. Elle se livra dans son domaine de Saint-Ouen à des essais et à des exploitations agricoles qui eurent beaucoup de succès. Madame du Cayla mourut en 1850[2].
Maintenant demandons-nous à quel rameau des Talon de Champagne appartenait notre intendant. Question très épineuse et dont la solution nous a paru extrêmement difficile. Heureusement la découverte inespérée du