Page:Chapiseau - Au pays de l’esclavage, 1900.djvu/24

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dans un livre tel que celui-ci : de Béhagle les publiera lui-même quelque jour avec ceux — bien plus étendus — qu’il rapportera de son voyage actuel, s’il le mène à bonne fin comme nous n’avons jamais cessé de l’espérer.

L’auteur n’a donc pas voulu faire en ce livre œuvre scientifique : il n’a l’ambition que d’ajouter quelques renseignements nouveaux au peu que l’on savait sur certaines tribus de l’Afrique centrale. C’est dire qu’il ne faut pas chercher ici des données spécialement géographiques ou économiques.

Si l’auteur décrit par exemple le cours ou les rives du Congo, ou ceux de l’Oubangui ; ou bien s’il jette un coup d’œil sur l’aspect général du sol, c’est en passant, afin que l’on puisse mieux se figurer les gens dont il parle, en se représentant le cadre dans lequel ils vivent.

L’on ne pouvait songer à dépeindre dans un livre du format de celui-ci toutes les peuplades de l’Afrique, ni même toutes les principales ; elles sont pour cela trop nombreuses, trop différentes entr’elles : d’ailleurs il en est, et des plus importantes, que l’on connaît à peine. Celles dont il est question ici s’échelonnent depuis le confluent de