Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/110

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Comme le vent du nord emporte les oiseaux
Par delà les grands monts, les forêts et les eaux,
Bien souvent, dans le siècle en délire où nous sommes,
Un souffle irrésistible entraîne au loin les hommes,
Jetant sur tous les bords leurs groupes dispersés.

Ce souffle impétueux, frères, vous a poussés
Hors des champs arrosés par le sang de vos pères ;
Et vous avez foulé des plages plus prospères,