Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
135
à eugénie tessier


Ton cœur saigne souvent en palpitant d’émoi…
Mais console-toi donc, en songeant, Eugénie,
Que l’on a de tout temps vu souffrir le génie,
Et que Milton était aveugle comme toi.
 
Oui, chante plus gaîment au-dessus de nos fanges.
Et quand tu te tairas, oiseau mélodieux,
Aux rayons éternels tu rouvriras tes yeux,
Tu mêleras ta voix à l’hosanna des anges.