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L’ENFANT DE LA BALLE


À M. Pierre Duot


 
Je suis né, vers soixante, au square Chaboillez,
Et j’étais le plus vieux de cinq enfants choyés
Par une mère aussi vertueuse que belle,
Dont je crois voir toujours rayonner la prunelle.
Mon père ― aucun ne fut plus brave que le mien ―
Mon père était, messieurs, un mécanicien
Et servait le Grand-Tronc.

 Le soir, après l’école,
Bien souvenu, leste et vif comme l’oiseau qui vole,