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les aspirations


Une blonde fillette essaie une romance…
La mémoire manquant, elle s’arrête court ;
Un vieillard la remplace, et chacun à son tour,
Chacun chante, plongé dans une joie immense.
 
On quitte enfin la table, et sur de frais copeaux,
Devant le cabanon inondé de lumières,
Bientôt la danse s’ouvre au chant de deux commères,
Qui marquent la mesure à grands coups de chapeaux.

On commence le bal par des « reels » et des gigues ;
Quelques instants après viennent les cotillons…
Oh ! quel plaisir de voir en légers tourbillons
Des garçons essoufflés se disloquer les gigues !

Pendant qu’on se trémousse, un beau galant, musqué,
Pour se donner du ton, organise un quadrille ;
Mais, comme on est ici moins savant qu’à la ville,
On s’embrouille, on se perd, et le coup est manqué.