Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/233

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


L’onde, en le frôlant, berce à peine le roseau.
Pas un souffle de vent ! pas un babil d’oiseau !
Rien sous le ciel ne rompt cette sauvage extase.

Un grand papillon bleu, vivant saphir ailé,
Effleure, autour de moi, le gazon constellé,
Ou lentement voltige au fil de l’eau qui jase.