vital. Si on fait passer l’air qui sort des poumons à travers l’eau de chaux, elle se trouble ; si on le reçoit à travers la teinture de tournesol, elle rougit ; et si on substitue de l’alkali pur à la teinture de tournesol, il devient effervescent.
Lorsqu’on s’est emparé de l’acide carbonique par les procédés ci-dessus, ce qui reste est un mélange de gaz nitrogène et d’air vital : on y démontre l’air vital par le moyen de l’air nitreux : de l’air dans lequel j’avois fait périr cinq moineaux m’a donné 17 centièmes d’air vital. Après avoir ainsi dépouillé l’air expiré de tout l’air vital et de tout l’acide carbonique, il ne reste que le gaz nitrogène.
On a observé que les frugivores vicioient moins l’air que les carnivores.
Il y a absorption d’une portion d’air dans la respiration : Borelli s’en étoit déjà apperçu ; et le Docteur Jurin avoir calculé qu’un homme inspiroit 40 pouces d’air dans les inspirations moyennes, et que dans les plus grandes il pouvoit en recevoir 220 pouces, mais qu’il y en avoir toujours une portion d’absorbée. Le cél. Hales chercha à déterminer plus rigoureusement cette absorption, et il l’évalua à du total de l’air respiré, mais il ne la porta qu’à , par rapport aux erreurs qu’il croyoit pouvoir s’être glissées ; or l’homme respire 20 fois par minute, il absorbe 40 pouces cubes d’air à