constamment nébuleuse, et l’air chargé d’eau, tandis que dans d’autres le soleil n’est pas obscurci une fois en six mois.
Il est clair que dans les pays ou l’atmosphère est ordinairement humide et dans ceux ouïes pluies sont abondantes, le sol peut être sans inconvénient plus calcaire qu’argileux, et que les meilleurs sols dans les deux contrées, peuvent être de composition différente quant aux proportions des ingrédiens terreux.
Les sols doivent encore varier selon la nature des plantes qu’on veut y cultiver : les unes préfèrent les sols poreux, secs et arides ; les autres ne se plaisent que dans les terres constamment humides ; il en est qui exigent une chaleur forte, et d’autres enfin qui végètent au milieu des neiges. Ces goûts particuliers des plantes doivent être connus de l’agriculteur, qui doit choisir le terrain qui convient à chacune, ou amender ceux qu’il possède, de manière à les approprier à chaque espèce.
Pour que les plantes prospèrent dans un sol, il ne suffit pas toujours que la composi-