sement la quantité d’eau qui est contenue dans la terre, parce qu’une partie est presque combinée et solidifiée par son affinité avec quelques-uns des principes, tels que l’alumine, les sels et plusieurs des substances animales et végétales ; mais elle représente toute l’eau qui n’était qu’adhérente ou qui ne faisait que mouiller et humecter le sol.
En opérant sur de la terre séchée à une haute température de l’atmosphère, on juge aisément de la vertu plus ou moins attractive du sol pour l’eau qu’il absorbe ; ce qui donne déjà quelques notions sur sa fertilité.
Dès qu’on a déterminé la quantité d’eau libre contenue dans le sol, on broie les parties de l’échantillon, qui ne sont qu’une aggrégation plus ou moins compacte de molécules ténues ; et à l’aide d’un crible, on sépare le gravier et autres parties grossières qui entrent dans le mélange et qui restent sur le filtre ; on pèse les deux produits, pour juger de leurs proportions.
Les parties grossières doivent être essayées séparément.
Si elles sont calcaires, les acides les dissol-