vent avec bouillonnement ou effervescence : pour s’en assurer, on met de bon vinaigre ou de l’acide muriatique étendu de trois ou quatre parties d’eau dans un verre, et on y jette quelques grains de ces substances : ils sont uniquement composés de carbonate de chaux lorsqu’ils se dissolvent en entier, sur-tout dans le cas où la liqueur conserve sa saveur aigre et acide : il faut donc ajouter l’acide avec excès dans toutes les expériences.
Si les parties grossières ne font pas effervescence avec les acides, elles sont purement composées de silice ou d’alumine ; on distingue aisément la première de la seconde, parce que la silice est rude au toucher, qu’elle raie le verre et se précipite promptement dans l’eau, tandis que l’alumine est douce, onctueuse et se délaie dans l’eau, où elle reste quelque temps suspendue.
Ces parties grossières peuvent être composées de la réunion de terres calcaires, siliceuses et alumineuses ; mais dans ce cas, les acides s’emparent toujours de la substance calcaire, et après avoir enlevé l’acide qui la tient en dissolution, on reconnaît, aux caractères de