limons argileux conviennent aux sols secs et légers.
Dans quelques pays de bonne culture, les étables sont pavées et toutes les urines se rendent, par une pente douce, dans des réservoirs, où on les fait fermenter avec des matières animales ou végétales, pour en arroser les champs au moment où la végétation se développe.
L’art de faire pourrir les fumiers de litière est encore bien incomplet dans une partie de la France : ici, on les laisse se putréfier jusqu’à ce que la paille soit complétement décomposée ; là, on les porte dans les champs à mesure qu’on les tire des étables : ces deux méthodes sont également vicieuses.
Par la première, on laisse dissiper en pure perte presque tous les gaz et décomposer les sucs nutritifs ; par la seconde, la fermentation, qui ne peut s’opérer que sur une grande masse, ne peut plus avoir lieu que très-imparfaitement dans les champs, et les eaux n’entraînent dans la plante que ce qu’elles peuvent enlever par un simple lavage.
L’art de préparer les fumiers est peut-être, en agriculture, l’opération la plus utile et