celle qui demande le plus de soins ; il exige l’application de quelques connaissances chimiques que nous nous bornerons à énoncer : car il suffit d’indiquer à l’agriculteur les préceptes d’après lesquels il doit se conduire, sans prétendre exiger de lui une étude trop profonde des sciences accessoires.
1°. Les substances solides, végétales, animales ou minérales ne passent dans le végétal qu’autant qu’elles sont préalablement dissoutes dans l’eau, ou entraînées par ce liquide dans un état de division extrême.
2°. Les substances végétales et animales qui, par leur nature, sont insolubles dans l’eau, peuvent former, dans leur décomposition, de nouveaux composés solubles, qui deviennent des alimens pour la plante.
3°. Les substances animales et végétales, dépouillées par l’eau de toutes leurs parties solubles, peuvent former de nouveaux composés, solubles par les progrès de leur décomposition : j’en ai fourni la preuve en parlant du terreau.
Ce qui rend difficile l’art d’employer les fumiers de la manière la plus avantageuse, c’est