nière qu’il ne prenne au propriétaire qu’une portion de ce qui excède ses besoins ; car, s’il en est surchargé, il ne lui reste ni les moyens d’améliorer ses cultures, ni le pouvoir de fournir largement à l’entretien de sa famille, ni la possibilité de renouveler ses bestiaux et d’en augmenter le nombre. Tout gouvernement qui ne laisse pas à l’agriculteur une grande partie des bénéfices qu’il fait sur ses récoltes, tarit bientôt la production et réalise la fiction de la poule aux œufs d’or.
En favorisant la production, en perfectionnant les cultures, c’est moins l’agriculteur qui s’enrichit que le gouvernement qui augmente par ce moyen la matière imposable, et reproduit ses droits sous toutes les formes, soit que la production soit employée directement aux usages domestiques, soit qu’elle alimente les ateliers de l’industrie.