Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 1.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XL
DISCOURS

qu’on peut élever des bestiaux, et fournir les marchés pour tous les besoins de la vie. Mais cet état des choses s’établit de lui-même : cette différence entre les pays de grande et de petite culture est si bien sentie, que la division des propriétés n’a lieu que dans les derniers. L’intérêt privé pose lui-même des bornes à ces morcellemens du territoire ; et l’on peut s’en rapporter à ce grand mobile de la conduite des hommes, pour arrêter la division au moment où elle cesse de présenter une exploitation facile et avantageuse. Si les échanges devenaient moins onéreux, il n’y a pas de doute que les parcelles des propriétés s’aggloméreraient et formeraient, par ce moyen, une étendue convenable.

La marche des progrès en agriculture est lente et elle doit l’être : la sa-