Les discordes civiles qui ont si longtemps agité la France, ont forcé un grand nombre de propriétaires à abandonner le séjour orageux des villes pour aller s’établir dans leurs domaines et en diriger l’exploitation : dès ce moment l’agriculture s’est enrichie de leurs lumières et de leur fortune, et les saines doctrines ont pénétré par-tout.
Il est bien à désirer que cette conduite trouve des imitateurs, parce qu’elle ne peut avoir qu’une heureuse influence sur la prospérité agricole.
Sans doute l’exploitation d’un grand domaine, dirigée par un propriétaire éclairé, est favorable aux progrès de l’agriculture, et forme la plus douce, la plus utile et la plus noble des occupations ; mais si les améliorations ne compensent pas les avantages qu’ont sur lui le fermier ou le petit propriétaire, il peut compromettre ses inté-