L’agriculture qui se borne à la production des céréales ne fournit qu’à une partie des besoins de la société ; mais si elle embrasse dans ses exploitations les produits que le sol et le climat lui permettent de cultiver, elle verse dans les ateliers les matières premières de l’industrie et pourvoit à tous les besoins.
Le sort de l’agriculteur qui ne cultive qu’un genre de produits est toujours précaire : il dépend non-seulement des chances de la récolte, mais encore du prix des ventes et des besoins du consommateur : tandis que s’il présente une grande variété d’objets provenans de son sol, il est à-peu-près assuré d’obtenir un débit favorable de quelques-uns d’entre eux. C’est ainsi que dans le midi, où, indépendamment des produits communs à tous les pays, le propriétaire a encore ses récoltes de vin, de soie et